6 novembre 2010
03 OCTOBRE : KATRINA
Aurore, j’aurais bien voulu t’appeler « Katrina », car comme un ouragan tropical qui détruit tout sur son passage, ton sourire cataclysmal a réduit en ruines la Nouvelle Orléans de mon cœur. Les digues d’orgueil que j’ai dressées pour me protéger contre l’excitation d’une houle en furie passionnelle ont été ravagées par les ressacs de ton charme. Regarde, tout n’est que désolation, triste spectacle qui confirme mon impuissance face aux pulsions du désir et aux aléas de la nature : que peut bien faire un pauvre humanoïde comme moi, contre la terreur de la passion ?
Martin Trésor Momha
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