29 OCTOBRE : MON DERNIER ESPOIR
Que me reste-t-il quand j’ai tout perdu ? Quand tous les indicateurs conspirent à ma disgrâce ? Quand mes aspirations se muent en immondes chimères, que me reste-t-il si ce n’est toi ? Danie, je suis assiégé dans tous les azimuts. Mes ennemis, en infécondes situations, transformés, aspirent hélas à me décontenancer. Cherchant dans le bastion de ton cœur un asile, je me suis agrippé sur un Amour profond. Donne-moi la hardiesse de t’aimer, ô Amie, et je vaincrai avec bravoure les tribulations de l’existence. J’ai des rêves fleuris. Le verger auquel j’aspire porte les stigmates de l’espoir. Mon âme est inondée d’un ardent et noble fantasme, qu’un jour, aux fastes du soleil levant, je lirai dans tes douces prunelles les A, B, C du bonheur. Danie, je ne suis pas loin de t’aimer et je ne te détesterai jamais, jusqu’au fond du sépulcre.
Martin Trésor Momha